Livre d’or chiens irrécupérables

le chien dangereux et l’euthanasie

Le chien irrécupérable ?

Il n’existe pas. Je suis encore à la recherche de ce chien non redressable. Après en avoir rééduqué des centaines, de ces chiens dits furieux ou irrécupérables.

C’est même ma principale spécialité.

Avec l’autre spécialité maison, que je préfère : la maternelle du chiot, là où je peux agir avant les problèmes. Avant de condamner un chien à l’euthanasie parce qu’il est “méchant” ou “terrorisé permanent”, alors qu’il est seulement devenu dangereux ou hyper-peureux pour se protéger des humains ou des chiens.

Témoignages véritables

***1 sep 2010 mon Téquila va bien, il est devenu très affectueux avec moi. Il est presque sage et nos promenades se passent de mieux en mieux. Pour tout dire, il est devenu facile à vivre. Il reste parfois un peu lunatique, surtout avec mon conjoint, mais c’est merveilleux par rapport à la situation dans laquelle je me trouvais il y a 8 mois.
Je vous adresse donc mes profonds remerciements, car sans vous il ne serait plus là. Je vous renouvelle tous mes remerciements. Virginie Morel, Richelieu

***18 sept. 09  Votre message sur votre site “en cas de problème, n’hésitez pas à me  contacter, vous ne me dérangerez jamais”  ont que je suis en train de vous écrire pour vous exposer un problème que je viens de vivre  il y a deux heures avec mon chien.

Pour vous résumer la situation, j’ai adopté il y a trois mois une  femelle montagne des Pyrénées dans le refuge ou je suis bénévole car elle partait à l’euthanasie. De plus entre elle et moi s’était crée  une relation forte. Elle était déjà au refuge lorsque j’y ai commencé mon bénévolat. 

Ce que je connais de son parcours : elle a appartenu à des gitans qui la maltraitaient lorsqu’elle était jeune. Elle s’est enfuie et a erré dans les bois avant que la  fourrière l’attrape et la mène au refuge. Elle a ensuite été  adoptée deux fois, par un homme et par une femme, qui ont failli la  faire mourir en ne l’emmenant pas d’urgence chez le vétérinaire  après une grave métrite très infectée.

Depuis que je l’ai, je suis très attentive et j’ai constaté qu’elle est dominante et s’attaque aux chiennes de grande taille, ainsi qu’aux mâles castrés.

Je lui donne des fleurs de Bach afin de la faire lâcher prise sur ce comportement. J’ai pour l’instant de bons résultats vis-à-vis des chats qu’elle ne course plus, et elle tolère mon chat dans la maison, chose qu’elle ne faisait pas au début.

Elle n’a jamais fait preuve de rébellion ou d’agressivité vis-à-vis de moi, je dirais même qu’elle m’obéit assez bien pour un Patou.  Elle est très attachée à moi, et vice-versa. Elle aime beaucoup les petits chiens (mâles et femelles) et ne leur  fait rien, jusqu’à ce matin : je me trouvais devant l’école et une dame tenait une petite femelle Lhassa Apso. Toutes deux remuaient la queue et voulaient se sentir. 


Nous nous sommes donc rapprochées afin que les chiennes fassent connaissance. D’un coup ma belle a attaqué la petite chienne, sans signe avant-coureur. Ni poils hérissés, ni grognements. Elle la  mordait dans un silence total!!! J’ai réussi à les séparer et nous avons emmené la petite chienne chez le vétérinaire.

Je ne comprends pas ce qui est arrivé à ma chienne, elle ne m’avait jamais fait cela. Je précise que je lui prête beaucoup d’attention en  l’observant, en la réconciliant avec l’homme vu son passé, et qu’elle fait beaucoup de progrès. Mais j’aimerai réellement ne pas  avoir à lui mettre une muselière. Pouvez-vous me conseiller? Je n’ai  pas les moyens de suivre vos cours (je suis au chômage).

Je vis en  Haute-Savoie, près de Genève. Faites-vous des évaluations et si oui  à quelles conditions? Je suis prête à faire de la route pour vous rencontrer avec ma chienne. Je l’aime beaucoup et je souhaiterais qu’elle perde cette manie de dominance.Merci de m’avoir lue. Dans l’attente de votre réponse. Caroline Tejero, Vétraz-Monthoux 

18sep09 réponse de Michel Hasbrouck : vous êtes devant un problème terrible, je ne crois rien de ces  histoires de gitan. Cette chienne est une tueuse, c’est pour cela qu’elle a été  abandonnée, redescendez sur terre. Sans ShellClip, vous n’aurez aucune tranquillité. Vous devriez vraiment venir faire un stage au plus tôt.
Et faites-moi rire avec vos fleurs de Bach.

**
25 sep09 Avez-vous reçu ma confirmation de stage que je vous ai envoyé samedi soir? Je vous confirme donc que je serai présente jeudi matin. Caroline TEJERO

**

28 sep Je voulais tout d’abord vous remercier pour ce stage. J’ai passé un excellent moment avec vous et Kiara. Caroline TEJERO

*15 oct 09Bonsoir Michel! J’avais envie de partager cela avec vous ! devinez quoi?

Cet après-midi a eu lieu un moment grandiose, formidable, magique, miraculeux!!!!


Kiara a joué avec une chienne de grand gabarit, adulte! pas de grognements, pas de tentative d’attaque! L’autre chienne était sans laisse et est venue directement vers nous.

Ma belle ayant la Shellclip, je me suis dis “bon je vais tester, l’autre ne risque rien”. Ma belle s’est approchée le poil hérissé, mais je n’appréhendais pas puisqu’elle était muselée. Après le reniflage habituel, Kiara a remué la queue, et l’autre chienne, très joueuse, a bondi sur elle. Et voilà les deux filles parties dans un jeu endiablé de trente minutes.

Ça sautait dans tous les sens, ça courait, même l’autre chienne a posé ses pattes avant sur le dos de ma fifille, et aucun grognement! que des roulades, des courses poursuites.

J’en ai eu les larmes aux yeux de voir cela! et j’ai bien regretté de ne pas avoir pris mon appareil photo pour immortaliser ce moment! Je me suis promis dès à présent de l’avoir toujours avec moi! 

Voilà! pour moi c’est une formidable victoire, qui vous revient en partie. Kiara change à vitesse grand V sur le plan de son comportement et c’est un bouleversement de voir son changement et son épanouissement. Bien sur tout n’est pas encore surmonté, mais nous avançons patte dans la main dans une relation merveilleuse. Vous avez croisé ma route et celle de Kiara, je remercie qui vous savez pour cela, et ne manquerai pas de revenir vous voir. Je vous souhaite une excellente soirée!

Caroline Tejero, Vétraz-Monthoux 

***

1er février 2007  Peut-être vous souvenez vous d’Husselin, ce croisé berger allemand-husky âgé de deux ans que je vous ai amené en 1995.

Nous l’avions adopté à la SPA quelques mois plus tôt. Moi qui avais grandi avec toutes sortes de chiens, je fus rapidement dépassée par la situation. “Agressif” et “fou”, tels étaient les qualificatifs que mon entourage lui attribuait.

C’est vrai qu’il nous attaquait, nous, les autres, les voitures et les motos. Mais je savais qu’il y avait forcément, quelque part, une explication. Il y avait quelque chose dans son regard.

Je ne pouvais me résoudre à suivre les conseils que l’on me donnait : «Ramène-le à la SPA», «à ta place, je l’aurais fait euthanasier», «un chien qui attaque finira par mordre» etc, etc. Un jour, une amie m’a parlé de vous, de votre “philosophie”, de votre méthode “le dressage tendresse”. Et c’est comme ça que nous sommes arrivés à la petite maison des Essarts.

Je n’oublierai jamais notre rencontre. Je la revois comme si c’était hier : vous m’avez demandé de placer une shellclip sur le museau de mon chien, puis vous vous êtes éloigné avec lui. Honnêtement, malgré votre carrure, je vous surveillais, pensant “mais qu’est-ce qu’il va lui faire ?” Vous vous êtes accroupi tranquillement face à lui, vous lui avez parlé, il vous a regardé. Vous êtes revenu vers moi tous les deux, et vous m’avez dit : “votre chien est terrorisé”. Et nous avons commencé.

Deux jours plus tard je me demandais qui vous aviez le plus rééduqué : Husselin ou moi ? Il restait encore beaucoup à faire, un travail de longue haleine. Je le savais, mais je savais surtout que cela en valait la peine. S’il ne m’avait fallu que quelques minutes pour l’adopter, il lui aura fallu, à lui, un peu plus de temps pour me faire confiance. Et nous avons réussi.

Après quelques années dans les Yvelines, Husselin a élu domicile en Bourgogne. Dans une maison au milieu des champs, avec un grand terrain pour s’ébattre en liberté. Hier, Husselin a joué, a jappé, s’est régalé d’un poulet. Et puis il a fait sa promenade habituelle dans le village. A quelque pas de la maison, il s’est écroulé, terrassé par une crise cardiaque. Il s’est éteint, paisiblement, dans nos bras.

Ce soir notre peine est immense, mais je tenais à vous remercier pour ces douze années de bonheur, de tendresse et de complicité que nous avons partagé avec Husselin. Merci du fond du coeur. Florence Credouc

***

souvenir
Nous n’avons pas oublié ce jour de mai 1994 où nous vous avons amené notre colley âgé de 4 ans, adopté dans un refuge. Les sorties étaient un enfer. Nous promenions une bête féroce.
En un peu plus d’une journée nous avons assisté à la métamorphose de Pacha.

Depuis votre méthode ne cesse de nous accompagner comme une aide précieuse. Notre chien ne voit plus dans  tout passant et dans tout congénère un ennemi mortel. Il est devenu capable de convivialité. Il croise les chats et les animaux de ferme sans émotion particulière, et s’est même pris d’amitié pour les chevaux.
Votre travail remarquable et votre parfaite connaissance de la psychologie ont transformé en sauvetage réussi une adoption qui menaçait de tourner au drame. Nous tenons à vous exprimer notre profonde admiration et notre infinie reconnaissance. Et ouf merci la shellclip.
Annie Invernici, Paris

***
9 août 2005 vous vous souvenez de mon Saint-Bernard Harold ? Il avait trois ans, il était dangereux avec tous les visiteurs, et vous étiez venu deux jours à la maison en 1998 pour le rééduquer ? Et de ma première sortie morte de peur sur le port de Collioure ?

C’était devenu grâce à vous un chien merveilleux, docile et surtout très obéissant, malheureusement de santé très fragile. Je pouvais l’emmener en ville, au bord du lac et recevoir à la maison sans le moindre problème malgré son côté hyperprotecteur. Je n’avais plus besoin de sa shellclip depuis très longtemps.

Son départ a créé un grand vide, lorsqu’on a un animal malade pendant toute sa vie, cela tisse des liens encore plus forts, mais c’est la vie. Danièle Waltz, Céret

***

12oct04 Hello, c’est moi Sally : rott croisée staff, UN CAS : chienne insociable, méchante, TETUE (comme un troupeau d’ânes)  BAGARREUSE, branchée sur le 100 000 volts, 24 heures/24, du 1er Janvier au 31 Décembre. J’aime pas : LES AUTRES CHIENS, LES VOITURES, MA VOITURE , LES ENFANTS, LES VELOS, LES SCOOTERS, LES MOBYLETTES, LES POULES DU VOISIN, SON CHIEN

J’aime : courir, courir tout le temps, en renversant tout sur mon passage (là où je passe, l’herbe ne repousse pas, c’est vrai, parole de Sally), décrocher le linge et en faire des confettis, comme tout ce qui est susceptible de se transformer en petit bout … de rien. J’aime aussi : manger mon panier, ma gamelle, mes jouets, les jouets des autres (même le Kong, j’avoue, c’était le petit modèle ; alors ça a été facile), sauter dans le bassin plein de vase, croquer les fleurs, le tuyau d’arrosage, le charbon de bois, le plâtre, les outils de mon papa, faire les poubelles…

Attention, que les choses soient claires : je n’ai pas dit que l’on ne me donnait pas à manger, j’aime juste faire les poubelles ! Les promenades, super !!! Je peux attaquer les autres, heureusement que je suis muselée sinon aïe aïe. J’aime aussi me rouler dans la crotte des autres chiens, dans la boue, dans les bébêtes crevées, enfin, généralement, tout ce qui sent mauvais. J’aime aussi (je l’ai décidé moi-même) faire mes besoins dans le garage, c’est plus commode.

Eh oui, dehors, vous avez pu comprendre qu’il n’y avait plus d’herbe, alors j’aime bien mon petit confort. Mais pour les ballades, on va généralement dans des endroits où il y a personne.

Mais je m’en fiche, de toutes façons, comme d’habitude, je rentre si je veux. (C’est vrai, je suis là bien tranquille, je me ballade et il faudrait aussi que je revienne, comme ça, dès que l’on m’appelle? Dans le jardin, c’est pareil ).Ce week-end, avec mon papa et ma maman, je les aime beaucoup eux aussi, nous sommes partis voir Michel (un bibi).

Là, égale à moi-même, j’ai d’abord commencé par attaquer les autres chiens, mais pas d’affolement, un grand bonhomme ” l’homme qui ronronne de loin aux chiens” pas aux chevaux, aux chiens, est venu me voir. Il m’a mis un drôle de panier sur mon museau, une shellclip qu’il disait. On a causé, fait quelques exercices, toujours tout dans le calme et la bonne humeur.

Cela surprend au début, je suis pourtant têtue, or il me disait même que j’étais belle, super, jolie, une bonne chienne, et pas une fois il n’a crié, pourtant ça n’a pas été facile … ( Je rentre pas dans les détails, en gros, je jouais à un jeu perdu d’avance.)

EH OUI, moi, l’insociable, la méchante, “la vilaine bête à abattre” ( un dresseur l’avait dit à ma maman), je me ballade depuis 2 jours sans attaquer les autres chiens (je grogne encore pour la forme, mais faut pas pousser non plus !) SANS  ETRE tenue en laisse.

LES VOITURES, LES CHIENS, LES PASSANTS ? Je m’en fiche. Sauf, encore un peu, le chien du voisin. Je reste couchée quand on me le demande maintenant. Hier, JE ME SUIS FÂCHEE, j’ai soufflé un peu, pour faire comprendre à ma maman que j’aurais préféré qu’elle se taise et arrête de me dire que je suis belle et gna et gna , j’avais plutôt envie de piquer un roupillon …

C’est fatigant d’être sage, j’ai pas l’habitude. Pour en revenir à ma maîtresse, je crois qu’elle ne m’écoute plus ! Je ne sais pas si on se promène pour son plaisir ou pour le mien, le couché, c’est pareil. Mais comment faire pour qu’elle se taise ? Elle me saoule à toujours me dire que je suis belle.
MERCI, MERCI, MERCI Laetitia et Alexandre Tellier et Sally,  Gravigny

***

Début août 1998, je vous ai confié l’avenir de Molière, mon ravissant petit Yorkshire, après avoir épuisé toutes mes ressources de patience, ainsi que celles de mon entourage. Ce chien de deux ans avait fait l’unanimité contre lui en raison de son insociabilité et son agressivité. Il était insupportable en appartement, invivable en voiture et, surtout, dangereux car il attaquait et mordait à tout bout de champ.

Je passe sur les multiples conseils de vétérinaires-charlatans qui allaient jusqu’à suggérer une trépanation avant de conclure que le malheureux bout de chou était irrécupérable. Quant au dressage, ils ne l’évoquaient pas, jugeant le chien trop ‚gé (2 ans!)

Bien que je ne lui voyais aucun avenir correct, je ne pouvais me résoudre à le donner, encore moins à l’euthanasier… comme les “professionnels” des animaux me le suggéraient pourtant…

Je me suis tournée vers vous en dernier recours, sans vraiment croire au succès de votre méthode. Je me trompais lourdement car votre intervention a totalement transformé mon petit chien. Pour mes proches, qui n’ont pas suivi vos séances d’éducation, le résultat tient même du miracle. D’autant que le bouleversement du comportement est apparu après une petite journée de travail.

Quant à moi, j’ai dû mettre au pilori TOUS les principes d’éducation antérieurs, toutes les habitudes et bon nombre d’âneries colportées par les maîtres (et par les magazines). Et j’ai compris ce que “dressage-tendresse” signifiait!
Depuis Molière a découvert une sérénité qu’il n’avait jamais connue. Il obéit, il est sage et il est heureux car je peux désormais lui faire partager la vie de la famille.

Sans vous, je me serais probablement dégoûtée des chiens, et ma vie avec Molière serait devenue un véritable enfer. Mais, bien sûr, tout n’est pas parfait, et je pense qu’une petite “mise au point” prochaine sera la bienvenue, mais je vous remercie de tout coeur de l’extraordinaire travail que vous menez auprès des chiens et de leurs maîtres. Evelyne Guitard, Viroflay

***
18 juil 2004Passionné de schnauzer géant depuis 1987, je suis instinctif et émotif avec mes chiens (nous) ma compagne a la même passion. Malgré certainement des choses que j’ignore, tout s’est toujours bien passé.  URKANE  est arrivé à la maison le 18.05.04. Vendu à 3 mois par l’éleveuse, celle-ci l’a récupéré à 12 mois, attaché, non entretenu, et l’on ne connaîtra jamais sa véritable histoire.

C’est un beau gosse, puissant, intelligent et de fort caractère (comme les schnauzers). Il a été accueilli comme tous mes chiens : chez moi, c’est chez lui. J’évite les détails, devinez le reste…

Deux manifestations de caractère au début donc, il y a environ 3 semaines. Un grognement sur ma compagne, un parapluie à portée de main, un coup porté sur le flanc, une colère décuplée (sans commune mesure avec les conflits que j’ai gérés avec mes autres chiens). J’ai arrêté, retiré le parapluie, donné ordre de se coucher. Bizarrement, où je craignais le pire, incident clos, ordre exécuté.

L’autre fois, vol d’une tranche de pain : je lui ai lancé un collier métallique. Même réaction, même fin. La semaine dernière, on a franchi la 4ème dimension : en rentrant du travail, j’essuie la barbe de mon chien comme d’habitude. Il grogne, j’abandonne, je n’insiste pas. Dans la foulée, après bien sûr … ah, excusez-moi, ESTHER, schnauzer géant femelle de 11 ans, est à la maison depuis 1 an, retraite d’élevage. Je l’invite à jouer, URKANE aussi en agitant les mains sur ma poitrine.

Grognement, blocage, je me suis échappé avec un tabouret qui a été mordu bien, très bien. J’ai posé le tabouret avec ordre au couché, le chien a exécuté, m’a retrouvé de l’autre côté : incident clos. Je vous ai donc contacté, avec l’intense impatience de nous rencontrer. Les choses s’aggravent :
* Refus de se laisser toucher chez le vétérinaire, même muselé : alors que chez la toiletteuse, il y a 1 mois, grognements mais sans plus, et cela s’est bien terminé.

* très attiré par les voitures en mouvement, ses congénères, autres personnes : tout ce qui bouge. Il tire sur la laisse, je résiste, il veut mordre mon bras et grogne, Inch Allah sans succès pour lui.

* hier soir cet incident s’est reproduit violemment, 2 chiens passaient en extérieur de clôture, il voulait foncer sur eux, m’a sauté au visage en grognant, en extérieur j’ai eu l’espace de fuite, R.A.S. Muselière mise après 1 ronde, réaction violente : grognement, saut en hauteur, coup de patte : chien maîtrisé avec soulevé du chien et étranglement de collier (désolé). Dans les 2 autres marches muselées : bien. De retour le matin, aujourd’hui à la maison : repas aux 2 chiens. Il est allé manger la nourriture d’Esther, l’a virée, j’ai gueulé (c’est le mot) arrêt, retour vers moi, menace avec grognement, j’ai baissé le ton, reculé, donné l’ordre de se coucher, et ???? exécution! J’ai fermé la porte du salon, vidé les gamelles. De retour, en rusant, j’ai mis la muselière. il l’a gardée 1H, je l’ai enlevée avec caresses et une croquette en récompense…

Promenade sans muselière (dans les bois en Sologne, personne en vue) retour domicile RAS, je saisis cet email, chien couché à côté de moi. Vivement samedi. C’est un dominant qui veut commander à la maison.

Comportement dangereux avec les voitures (je cours pour les arrêter). Avec ses congénères, les personnes dehors, il se jette dessus. Dans la voiture il est agité et halète. Réactions imprévisibles (un peu prévisibles, mais difficile…) Aujourd’hui je fais moins de contact avec le chien. Je l’ignore, il me suit, voilà. J’ai la volonté de l’aider, de changer mes habitudes pour un meilleur comportement. A samedi, Cordialement Noël De Haro, Lamotte Beuvron     PS: je n’aime pas les schnauzers en colère !

***

2 sep 2004 Michel, j’espère que ce courriel vous trouvera au mieux de votre forme. Nous souhaitons Françoise et moi, vous exprimer toute notre gratitude, notre reconnaissance et notre remerciement pour Urkane…

Le cheminement d’une décision, d’un choix, est toujours marqué par des circonstances, le hasard, puisque elles ne sont pas maîtrisées.

En téléphonant à dogmasters, c’est par l’influence du mot dressage TENDRESSE, ce qui dans notre esprit était contradictoire… Le contact téléphonique a été d’une grande qualité, par sa chaleur d’écoute, sa simplicité, sa foi, eh oui, c’est le mot. Nous avons pris immédiatement rendez-vous.

Un stage exceptionnel, mais, Michel, il faut que nous vous disionsque vous avez renversé 20 ans de certitudes sur l’éducation canine.

Nous remercions Urkane de nous avoir permis de vous connaître pour son plus grand bonheur. Par ailleurs, la shellclip, elle n’a rien à voir avec les autres muselières.
Nous n’avons pas rencontré un éducateur canin, mais un maître de l’éducation canine.

Qui travaille sans mercantilisme, sans ostentation, et avec beaucoup de disponibilité et de dévouement. Nous nous attachons dès maintenant à vivre et appliquer les nouvelles règles du comportement de Urkane pour son plus grand bonheur. Nous allons à cet effet tenir un cahier journalier de son évolution. Que nous tenons à votre disposition. Merci à vous tous, et à bientôt. Françoise & Noël De Haro

***

30  août 2005       Michel HASBROUCK, bonjour, Graphite a 12,5 ans, je devrais dire 11,5 ans, tant il y a eu avant et après.

Avant la catastrophe imminente, avant et après Michel Hasbrouck, Graphite, le chien d’avant, de 3 à 12 mois, le démon ! L’enfer à la maison et au dehors !

Et le chien d’après…” ce n’est pas un chien, c’est un coeur avec un chien autour !” ce sont les mots que vous avez prononcés en 1994, dans les 10 minutes qui ont suivi votre première rencontre avec celui qui était aux portes de l’euthanasie, selon les “bons conseilleurs”. Voici onze années et demi que je revis avec mon “coeur”, tout neuf ! Pour notre plus grand bonheur !

Il approche de sa fin de vie, et je voulais vous remercier de nous avoir réconciliés l’un avec l’autre, moi, et le chien bien sûr ! De nous avoir rééduqués l’un à l’autre (le chien c’était le plus facile, et le plus vite fait…pour vous…) mais moi ! J’ai dû comprendre !

Comprendre mes erreurs, les accepter, comprendre ce qui se noue dans la relation humain/chien et changer mon comportement et mon regard sur cette “bête” que je commençais à détester.

Cela a été possible, d’abord, parce que j’ai été une excellente élève… sic! MAIS surtout parce qu’au delà du Professionnel Exceptionnel, vous êtes un exceptionnel “compreneur” de la bête qui nous est proche et de nous-même.

Vous m’avez donné les moyens techniques (vive la shellclip) et comportementaux (en 3 demi-jours, et quelques appels téléphoniques !) d’aimer à nouveau mon animal de compagnie, et quels amis nous sommes devenus ! (Non pas vous !!!)

Nous étions venus de loin pour vous voir (Alsace), mais nous sommes revenus d’encore plus loin ! Nous n’en sommes pas revenus (du résultat) mais sans vous (cela va de soi) nous n’en serions jamais revenus…!

Voici pourquoi je voulais adresser ce grand ! cet immense ! cet inconditionnel MERCI en mon nom et en celui de Graphite, à qui il ne manque que la parole, comme à tous ! (Mais vous le liriez dans ses yeux mieux que personne) Claude Harismendy (au féminin) Tarn et Garonne

PS : le magicol est toujours en service (anti aboiement) en service “passif” puisqu’en cas de nécessité, il me suffit (presque toujours, sinon je le pose) de le montrer et de dire “attention” !

***

5sep05 Bonjour à tous de Stratos, Pour Michel, et toute la troupe de la petite maison des chiens heureux : quel bonheur, j’ai quatre ans aujourd’hui ; et dire qu’alors que j’avais quatre mois, tout le monde disait de moi EUTHANASIE .

Que m’était-il arrivé ? Les deux pattes, ils ne le savent pas vraiment, mais ils se doutent bien ; certainement quelque chose de violent. Un minable humain ? Un impuissant à la recherche de sa virilité ? Toujours est-il que je montrais mes petits crocs à quiconque voulait s’approcher de moi ; j’aurais bouffé tout le monde.

C’est grâce à vous tous que depuis quarante-quatre mois maintenant, je suis venu vous voir, je suis toujours vivant et j’ai le bonheur d’apprécier des milliers de papouilles. Grosses papattes à tous d’un tendre montagne des Pyrénées,  un gros Stratos d’amour stoïque ; devant des peluches de mini patous. s/c Vincent Bourdon, Marville Moutiers Brûlé, Eure et Loir

***

mardi 22 juin 2004 Incroyable mais vrai ce stage ! Nous avons un doberman de 6 mois. Avant le stage c’était la cata, il sautait partout, il n’arrêtait pas de tyranniser mon fils en le mordillant et n’en faisait vraiment qu’à sa tête. Forcément on n’arrêtait pas de crier sur le chien, on était épuisé.

Depuis que l’on a fait le stage, nous avons changé de chien (non je plaisante), notre Doby s’est littéralement métamorphosé, c’est devenu une crème de chien, il ne saute plus, il ne mord plus, c’est devenu une super glu toujours à demander des câlins et toujours à notre écoute, c’est vraiment génial ce stage et momentanément vive la shellclip !

Alors c’est vrai, au début on se dit comment ils font en 1 journée et demie, c’est impossible, avec moi rien ne marche et eux ils croient qu’en si peu de temps, ils vont réussir à changer ses habitudes.

Eh bien détrompez-vous, ça fonctionne, alors si vous avez un doute, n’hésitez plus, faites le stage, ça marche mille fois mieux que les cours collectifs et en plus l’équipe est vraiment super sympa. Catherine Leblanc

***

octobre 2005   Mon témoignage concernant Urphée, cocker américain, née le 4 mai 2003

Rescapée d’une animalerie, où elle ne n’avait toujours pas trouvé d’acquéreur à l’âge de six mois, elle présenta dès les premiers instants les signes d’une terreur phobique des êtres humains.

Possédant plusieurs chiens depuis de longues années, et membre actif de plusieurs associations de protection animale, j’ai souvent eu l’occasion de recueillir des chiens traumatisés au comportement perturbé. Mais je me suis très rapidement rendu compte que le trouble du comportement dont souffrait Urphée dépassait largement mes compétences.

Ni ma patience, ni mon amour, ni même une certaine expérience, n’ont réussi à lui faire surmonter sa peur ! J’ai littéralement vécu cinq mois d’enfer, en ne maîtrisant plus rien de la situation. Le moindre signe d’activité humaine déclenchait chez elle des signes de terreur incroyable. Elle tremblait de tout son corps, urinait sur les lits, sous les lits, dans les placards. A chaque endroit où elle se réfugiait affolée, elle haletait, le regard hagard. Au simple bruit du voisin qui fermait ses volets, du facteur qui marchait le long du trottoir, de l’autre voisin qui ouvrait son garage etc.

Les contacts directs avec les personnes étaient plus spectaculaires encore, et déclenchaient des diarrhées de terreur, allant jusqu’à la perte de sang, ce qui nécessitait parfois de la mettre sous perfusion…  

Bien qu’entourée de chiens équilibrés, elle ne faisait aucun progrès. Bien sûr, j’avais consulté plusieurs vétérinaires et comportementalistes, et Urphée était sous traitement neuroleptique, homéopathique, plus fleurs de Bach. Malgré tout cela, au regard de cette peur rédhibitoire, le mot «euthanasie» concluait beaucoup des visites que j’effectuais auprès des spécialistes de ma région.

C’est dans un état de délabrement moral absolu que j’ai contacté Michel Hasbrouck.

Après plus de cinq mois de descente aux enfers, je ne savais plus vers qui me tourner. Je tenais un journal de bord intitulé : «Urphée. Progrès et reculs»

Voici ma conclusion le 28 mars 2004. Exactement 15 jours avant le stage, j’écris à propos d’Urphée:
elle s’isole de plus en plus,
elle ne vient plus si je l’appelle,
elle se cache si je prends les clés,
elle se cache si je prends son collier,
elle se cache si je prends le violoncelle,
elle se cache si je vais dehors et si je l’appelle,
elle ne sort pas de la voiture si je l’appelle,
elle a peur des voix des joueurs de pétanque,
bilan 28 mars : catastrophique !

Les 10 et 11 avril 2004, alors âgée de 11 mois, Urphée a bénéficié d’un stage d’éducation chez Michel Hasbrouck. A partir de là, une page s’est définitivement tournée. Ce stage a été celui de la dernière chance.

Une véritable renaissance a eu lieu pour elle aux Essarts le Roi, à la fin de ce week-end de travail où nous avons, ensemble, pu commencer un très long travail de rééducation, afin d’obtenir ce que tout propriétaire de chiens espère avoir à ses côtés : un compagnon, bien dans sa tête, obéissant, sérieux et… heureux. (Jusque-là, Urphée n’était qu’un petit être de souffrance !)

Grâce aux nouveaux codes de conduite, simples, précis et, surtout, efficaces, Urphée a pu entamer à mes côtés sa vraie vie de chien de compagnie. Beaucoup d’efforts, de travail (pour moi souvent de souffrance) pour arriver à un seul résultat : obtenir d’elle qu’elle soit une chienne «normale». Atteindre cette forme de «normalité» qui est d’habitude le lot de la plupart des chiens de compagnie.

Grâce à la méthode Michel Hasbrouck, des progrès absolument spectaculaires ont eu lieu dès le premier jour : hôtels, magasins, restaurants, promenades en ville, tout cela a été immédiatement possible.  

Maintenant, 15 mois après le stage, Urphée me donne (presque) entière satisfaction. Son comportement s’est très nettement amélioré, y compris à la maison. Elle est devenue propre et se nourrit correctement. Elle accepte enfin les sorties comme étant des parties de plaisir. Durant celles-ci, Urphée croque la vie à pleines dents. A deux ans, elle est bourrée d’énergie et rattrape le temps perdu. Très «nature», elle adore le contact avec les autres, et se donne à fond dans des courses sans fin.

Sa peur est toujours un peu là, en elle, mais ensemble nous apprenons à la maîtriser, à la canaliser, à vivre le plus normalement possible en composant avec. Urphée a appris à me faire confiance, je lui donne de plus en plus de liberté et de responsabilité. Grâce à cette méthode qui n’utilise ni cris, ni violence, je peux enfin envisager un avenir pour et avec elle !

Si nous croisons quelqu’un, je lui impose de se calmer et les choses se passent bien. En fait, elle a appris à ne plus baser sa vie autour de sa peur, mais autour des activités que je lui propose.

Si un ou plusieurs êtres humains interviennent lors de ces activités, je fais appel à la méthode Hasbrouck. Je peux désormais entrer en contact avec elle, cela me rassure. Elle est à mon écoute. Nous travaillons toujours beaucoup, mais j’ai désormais les codes pour me sortir de chaque situation.
Elle accepte l’idée qu’il me revient la responsabilité de juger de la dangerosité de la situation. Et l’énorme avantage de cette méthode, c’est qu’elle ne fait appel à aucun châtiment. On ne crie pas, on ne frappe pas, on s’impose avec amour et efficacité. Dans le cas d’Urphée, cela lui a sauvé la vie. Je trouve cette méthode vraiment géniale.  


Mon témoignage concernant Utopia, cocker américain, née le 20 novembre 2003  

Elle est la soeur d’Urphée, de six mois plus jeune qu’elle. A l’âge de cinq mois, elle a suivi le stage d’éducation aux Essarts le Roi. Beaucoup plus forte dans sa tête, et n’avait pas réagi aussi violemment aux erreurs commises durant sa petite enfance.

La méthode du dressage tendresse, appliquée sur un jeune chien bien dans sa tête est admirable de simplicité. Elle résout tous les problèmes rencontrés dans la vie courante. Vivre aux côtés de son chien n’apporte plus que du bonheur. Bien sûr, Utopia profite de l’entraînement intensif d’Urphée, et les règles lui sont ainsi constamment rappelées, mais elle est une petite chienne au fort tempérament, mignonne et facile à vivre. Sylvie Brochard, Dijon, championne et vice-championne de France de cavage

***
juin 1998 Un tout grand merci à Michel Hasbrouck, pour nous avoir redonné confiance en notre merveilleux chien Sirius. Nous possédons un léonberg mâle de deux ans, c’est une bête magnifique sous tous rapports, il nous apporte tant de plaisir en famille, il est très très affectueux, doux, intelligent, il se comporte bien avec nos enfants, tel Belle et Sébastien. Il fait partie intégrale de notre famille, et vit une vie de famille, une belle vie de chien…

Seul défaut de notre compagnon : trop protecteur de sa famille, sur son territoire. Surtout au contact des autres enfants, nous étions terriblement vigilants, vivant sous stress, car il nous avait démontré, heureusement sans gravité, qu’il n’appréciait pas les autres enfants, il voulait les pincer.

Nous avons suivi divers cours de dressage, il nous obéissait bien, à la maison, en promenade, mais nous n’en avions pas le contrôle absolu, vu que, ce printemps, il a mordu ma soeur, la morsure n’était pas complète, mais très mal placée. Cela a entraîné de grands problèmes familiaux. Il faut dire que je ne m’entendais pas avec ma soeur, cela n’a rien arrangé.

Pourquoi a-t-il agi de cette façon ? Nous avons cherché diverses solutions, nous n’avions plus confiance en notre chien, nous avions l’impression de vivre à la maison avec une bombe à retardement. On nous a préconisé de taper notre chien, de le mettre de côté, de l’abattre, toutes solutions aussi irraisonnées que débiles. Nous aimons notre chien, nous ne voulions pas nous en séparer, mais nous avions peur…

Finalement nous avons eu recours à Monsieur Michel Hasbrouck, et nous avons eu raison. De par sa grande expérience, et son savoir-faire, nous avons retrouvé confiance en notre chien. La ShellClip a radicalement changé notre attitude à tous. Nous avons suivi son cours, nous avons dû changer de comportement avec Sirius. Dès les premiers instants, nous avons remarqué le changement, et nous en sommes soulagés. M. Hasbrouck a qualifié notre Sirius de “pas peureux, possessif, malin, paisible, protecteur, têtu, brave chien, très sûr de lui, fier, autoritaire”. Les maîtres connaissent des choses, mais pas d’une manière organisée.

Je peux vous assurer que toutes les paroles de Michel Hasbrouck nous ont rassurés, rendu espoir, car en cette période nous n’entendions que reproches sur notre éducation  canine, au point de douter de nous-mêmes et surtout de Sirius. Maintenant nous mettons en pratique nos connaissances.

A chaque instant, c’est un réel plaisir de nous promener avec notre Sirius. Nous pouvons maintenant  faire entrer du monde chez nous sans qu’il bouge. Il est clair que nous commettons encore des erreurs, et que notre chien et nous-mêmes ne sommes pas parfaits, mais cette éducation nous a permis de retrouver le bonheur d’avoir un chien. Merci Michel. Bernard Borer, Courtételle, Suisse

***